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Le jeudi 4 février plusieurs membres de La Sonnante ont rendu visite à l’équipe de La Tinda du Béarn qui les ont accueillis à bras ouverts. Les échanges ont été passionnants et instructifs puisque nous les avons poursuivis jusqu’au soir.  Beaucoup de conseils nous ont été prodigués pour réussir le lancement de La Sonnante. .

De quoi parlent deux équipes de pilotage de monnaies locales voisines ?

D’abord elles épuisent le stock des questions  fort intéressantes sur les choix stratégiques. Les Bigourdans abordent les questions techniques puisque la Tinda (il faut dire tinde !) existe déjà depuis un an. Les  Béarnais expliquent leur démarche citoyenne pour choisir le nom, le dessin de chaque coupon parmi les œuvres d’artistes et d’enfants ainsi que le choix des réseaux sur lesquels la monnaie s’appuierait  pour se diffuser.

On se tourne ensuite vers la préoccupation principale rencontrée chez toutes les autres monnaies :

  • Comment développer le nombre d’utilisateurs ?
  • La fréquence de l’information et les supports ?
  • La place du projet social : quelle cause sert la monnaie ?
  • La facilitation technique du change de la monnaie (points d’accès, envoi postal) ?

Il s’agit en filigrane de prendre soin de ce qui peut propulser le navire. Quel que soit le niveau d’avancement nous sommes dans le même bain, l’aventure de la nouvelle économie du lien, de la monnaie qui fait sens.

Avec prudence, on évoque la convertibilité entre monnaies et sa réelle justification dans l’objectif de faciliter les « frontaliers » ? Et pour se faire plaisir, on cherche les points communs à créer sur les coupons d’une monnaie à l’autre. 

Anne Marquez et Monique Sanciaux